L’exposition Beat Generation proposée par Le Centre Pompidou est l’occasion de revenir sur les origines de ce mouvement nourri d’influences littéraires, musicales et artistiques diverses et de comprendre en quoi il s’affirme aujourd’hui encore comme l’un des mouvements culturels les plus importants du 20e siècle.
C’est dans les Etats-Unis de l’après-guerre, dans un contexte marqué par le début de la guerre froide et le maccarthysme que naît la Beat Generation. Les trois auteurs à l’origine du mouvement, Jack Kerouac, Allen Ginsberg et William Burroughs se rencontrent à New York. Ils partagent le même désir de devenir écrivain et leurs premiers écrits scandalisent l’Amérique des années 50. Considérés alors comme des rebelles subversifs, en butte à la société de consommation, hostiles aux modèles sociaux imposés et à l’ordre établi ils marquent le début d’une prise de conscience qui se traduit par de nouveaux modes de vie, une recherche de liberté aussi bien en termes de créativité que de sexualité. Véritables précurseurs de la contre-culture et du courant contestataire de la fin des années 60, la mythologie beat a fortement marqué l’histoire culturelle américaine et la jeunesse du monde entier.
Jack Kerouac, Allen Ginsberg et William Burroughs se rencontrent à l’université de Columbia, New York, où Kerouac vit de petits boulots après avoir quitté l’université de Colombia où il avait été admis grâce à une bourse et à ses talents de footballeur. Ginsberg est étudiant, il écrit dans de nombreuses revues littéraires mais se fait renvoyer de Colombia. Burroughs, quant à lui, vit à New York après avoir quitté l’Autriche où il a fait des études de médecine. Ensemble, ils découvrent les clubs de jazz, explorent les milieux interlopes de la ville, fréquentent les communautés d’artistes et sont animés du désir de devenir écrivains. Ils sont liés par un même amour de la littérature, se font découvrir les auteurs qui les fascinent, se découvrent une passion commune pour William Blake (1757-1827) et ses visions fantasmagoriques, pour les poètes anglais romantiques, Keats, Shelley et Byron. Ils s’échangent leurs propres écrits et se soutiennent, s’inspirent des poètes français, Rimbaud, Verlaine, mais aussi Baudelaire pour ses odes aux paradis artificiels et ses poèmes sur Paris. Burroughs et Ginsberg admirent Lautréamont et Apollinaire, discutent de Dostoïevski. Kerouac lit Proust en français, il écrit quelques textes dans cette langue.
D’autres auteurs affiliés à la Beat Generation se réclament du Surréalisme : Philip Lamantia (1927-2005 ) correspond avec André Breton et publie dans la revue surréaliste new-yorkaise View. Gregory Corso et Lawrence Ferlinghetti signent des textes parcourus d’images surréalistes. Carl Solomon est tellement fasciné par Antonin Artaud qu’il se fait interner en hôpital psychiatrique pour y subir des électrochocs. C’est là qu’il rencontre Ginsberg, qui lui dédie son célèbre poème Howl en 1955.
Kerouac souhaite devenir journaliste, il interviewe des jazzmen pour le journal de l’université de Columbia mais quand il doit abandonner ses études, il décide de se consacrer à l’écriture. Il voue une admiration particulière à Thomas Wolfe (1900-1938), écrivain du Sud, et à Jack London (1876 -1916). Comme le premier, il commence par écrire des textes à forte coloration autobiographique, tels Avant la route en 1950, Maggie Cassidy et Les Souterrains, écrits en 1953. Comme London, il aimerait parcourir le monde et rendre compte d’aventures et d’explorations. Ginsberg est passionné de poésie, il vénère tout particulièrement Walt Whitman (1819-1892) et considère l’art comme une vocation sacrée : « L’idée d’être poète était toute notre vie, pas juste un hobby ».
Tous trois sont fascinés par la marginalité, les modes de vie extrêmes, la vie nocturne de New York. Ils fréquentent les milieux underground de Times Square, de la prostitution, des trafics et des drogués. Ils consomment toutes sortes de drogues, multiplient les expériences, revendiquent une sexualité sans entraves. Ginsberg fait scandale en s’affichant nu en public, Kerouac est mêlé à une affaire de meurtre. Quant à Burroughs, il aime explorer les bas-fonds de Harlem et les milieux homosexuels de Geenwich Village, rencontre les voleurs et les junkies qui inspirent plusieurs de ses œuvres. Sa santé mentale et ses comportements parfois extrêmes inquiètent ses proches. En 1951, il tue accidentellement sa femme en jouant à Guillaume Tell et se retrouve en prison. Pendant des années d’errance, il part en quête de drogues (héroïne, morphine, substances hallucinogènes). Sa dépendance est telle qu’il connaît la déchéance et doit suivre une cure de désintoxication. Son intérêt pour la psychanalyse passe, pour lui, par l’exploration des désirs les plus secrets et toutes sortes d’expériences, y compris les plus extrêmes.
Ginsberg et Burroughs affichent leur homosexualité et leur attitude provocatrice dérange l’Amérique puritaine de l’époque. Ginsberg fait un séjour en hôpital psychiatrique, dont l’expérience transparaît dans les écrits où il dénonce le contrôle et la violence institutionnelle à l’égard des individus jugés marginaux ou fous. De même, Burroughs, dans ses écrits, s’oppose aux modèles imposés par la bourgeoisie. Choisissant ses héros parmi les laissés-pour-compte de la société. Cette marginalité est en effet un des thèmes récurrents de leurs écrits, chacun s’inspirant de ses rencontres pour composer ses personnages et transposer, en prose ou en poésie, l’expérience des exclus. Leurs textes donnent un portrait sans tabou de l’envers du rêve américain. Plusieurs font scandales : Sur la route ne trouve pas d’éditeur en raison des descriptions crues de scènes de drogue et de sexe. Le poème Howl fait l’objet d’un procès pour obscénité et circule clandestinement après l’arrestation de Lawrence Ferlinghetti qui l’a fait publier par sa maison d’édition City Lights.
« J’ai vu les plus grands esprits de ma génération détruits par la folie, affamés hystériques nus, se traînant à l’aube dans les rues nègres à la recherche d’une furieuse piqûre, initiés à tête d’ange brûlant pour la liaison céleste ancienne avec la dynamo étoilée dans la mécanique nocturne, qui pauvreté et haillons, et œil creux et défoncés restèrent debout en fumant dans l’obscurité surnaturelle des chambres bon marché flottant par-dessus le sommet des villes en contemplant du jazz, … «
(Extrait de Howl par Allen Ginsberg. Traduction de Robert Cordier et Jean-Jacques Lebel,1977) Lire des extraits de Howl en anglais. Ecouter la lecture de Howl par Allen Ginsberg.
Junky, roman inspiré par la vie du prostitué toxicomane Herbert Huncke et Le festin nu choquent par leur aspect pornographique. Le festin nu est publié à Paris en 1959 par la maison d’édition Olympia Press de Maurice Girodias, spécialisée dans les œuvres érotiques et avant-gardistes refusées par les autres éditeurs. Aux Etats-Unis, le livre est poursuivi pour obscénité et n’y est publié qu’en 1966. Parmi les personnages favoris des écrivains beats, on retrouve ainsi la figure du hobo, le vagabond, le « clochard céleste », celui qui refuse de rentrer dans le moule. L’épopée de Sur la route, dont l’action se déroule après la crise de 1929, n’est pas sans évoquer les personnes jetées sur les routes après avoir perdu leur emploi, immortalisées par le roman de John Steinbeck Les Raisins de la Colère (1938), les photographies de Dorothea Lange et Walker Evans dans les années 1930 et les ballades de Woody Guthrie (Dustbowl Blues).
Si ces trois écrivains ne sont pas eux-mêmes, à proprement parler, des marginaux, ils affichent néanmoins une certaine résistance à ce que la société impose et remettent en question l' »American way of life » et le culte de l’argent. Ils diffusent ainsi un parfum de révolte sur les générations à venir et imprègnent durablement les esprits.
Par conséquent, Kerouac, Ginsberg et Burroughs peuvent être considérés comme des précurseurs du mouvement Hippie de la fin des années 1960. Les Hippies revendiquent d’ailleurs cette influence, reprenant même le terme « Beatnik », attribué à l’origine aux Beats de façon péjorative pour les assimiler aux communistes (Beat + Spoutnik). Les Hippies se rapprochent des Beats par leur refus du conformisme, du matérialisme, par la critique des conventions sociales. Enfin, les Beats annoncent également la vague de contestation des années 1970, la libération sexuelle, le retour à la nature, la découverte des spiritualités orientales, la contestation de l’ordre établi, véritables échos à la philosophie beat. On attribue d’ailleurs le terme « Flower Power » à Ginsberg, qui est aux côtés des manifestants anti-nucléaire et se mobilise contre la guerre du Vietnam. La jeunesse en fait alors son porte-parole et déclame les strophes de Howl pendant les manifestations.
Bien qu’ils n’appartiennent à aucune école au début, et qu’ils aient chacun un style propre et une créativité différente, il n’en demeure pas moins que les trois écrivains s’inscrivent dans un mouvement commun auquel il sera très vite attribué le nom de Beat Generation.
Dans ses textes, Burroughs utilise beaucoup le terme « beat« et plusieurs interprétations de ce mot sont possibles : à partir du 19e siècle il désigne le vagabond du rail qui voyage clandestinement dans les trains de marchandises. Pour les Noirs du Sud, il en vient à signifier la très grande pauvreté. Par ailleurs, c’est un terme emprunté à l’argot, utilisé par les jazzmen noirs et qui signifie « être en bout de course, à bout de souffle, exténué ».
Le mot « beat« lui-même doit beaucoup à Herbert Huncke (1915-1996 ), écrivain, icône de la contre-culture et militant de la cause homosexuelle. Voleur, prostitué, junky, il connaît la prison, vit dans la dèche et se considère comme un hobo (un vagabond), contraint à l’errance. Quand il dit à Kerouac : « Man I’m beat », ce qui signifie être fauché, abattu, sans avenir, il définit alors un certain mode de vie hors-la-loi qui annonce les personnages de Burroughs, Ginsberg et Kerouac. Enfin, il faut ajouter que Kerouac, fin connaisseur des rythmes du jazz – du bebop en particulier – veut transposer dans ses écrits la musicalité et le tempo de cette musique, tels des « battements » saccadés : « Je veux qu’on me considère comme un poète de jazz qui joue des blues à une jam-session le dimanche après-midi ». Le mot « beat« fait donc allusion au rythme en général et peut aussi évoquer la vitesse à laquelle Kerouac utilise la machine à écrire, capable de taper 120 mots à la minute, de façon frénétique, souhaitant épouser le rythme de sa pensée. Enfin, pour Kerouac, d’origine franco-canadienne, le mot « beat » est proche de l’adjectif « béat » qui renvoie à une idée d’extase et donne à l’expression une connotation plus mystique, évoquant la recherche d’une illumination, l’ouverture à une perception nouvelle, voire à une révélation.
Quant à l’expression « Beat Generation », c’est l’essayiste et romancier John Clellon Holmes (1930-1988), témoin de la scène littéraire des années 1950 à New York, qui l’utilise en novembre 1952 dans son article du New York Times « This is the Beat Generation ». Passionné de jazz, il écrit sur les musiciens de jazz de Harlem. Dans son roman Go (1952), il rend compte de l’envers du décor des grandes villes, décrit la vie nocturne de New York, la pègre, la prostitution, le monde des drogués et des paumés. Ce livre est d’ailleurs parfois considéré comme le tout premier roman beat. Vers 1948, lors d’une discussion avec Ginsberg et Kerouac autour de la Génération Perdue (nom donné par Gertrude Stein au courant littéraire de l’entre-deux-guerre représenté par Hemingway, Fitzgerald, Dos Passos…), ils se demandent si leur génération a un nom, Kerouac répond « Non, nous n’avons pas de nom, pas de caractéristiques, c’est la génération beat (foutue, crevée) ». Le mot désigne alors une démarche, l’impression « d’être réduit aux tréfonds de la conscience, d’être acculé au mur de soi-même » (Holmes), et définit bien la sensibilité de marginal qui plaît tant aux écrivains beat. C’est ainsi qu’Holmes reprend le terme et popularise l’expression, ce qui fait connaître le groupe et étend son influence.
L’expression Beat Generation est née en 1952, mais seul Avant la route, que Kerouac écrit dans le style des romans naturalistes, est publié en 1950. Un texte de Burroughs, Junky, est publié sous pseudonyme en 1953. Kerouac écrit 11 livres en 5 ans, y compris des textes en français, ne cesse d’accumuler des notes, fait preuve d’une imagination débordante et d’une mémoire fabuleuse, mais ses textes sont rejetés par les éditeurs. Il s’engage dans la marine, parcourt le pays, vit de petits boulots.
Sa rencontre avec Neal Cassady est déterminante et met fin à sa vie sédentaire. Avec Cassady, il prend la route dès qu’il peut et file vers la Californie. Cassady arrive de l’Ouest, du Colorado, et fascine immédiatement Kerouac et Ginsberg par sa façon de parler et de vivre, son histoire, son énergie sauvage : il connaît la route pour l’avoir parcourue à pieds, en stop ou dans les wagons de marchandises avec son père, à la rue à cause de la Grande Dépression. Ils vivent de petits boulots, connaissent la pauvreté et la prison. Cassady vole des voitures, sillonne l’Amérique et inspire Kerouac pour un des personnages emblématiques du roman sur lequel il travaille depuis plusieurs années : Sur la route. Cassady est en effet le modèle de Dean Moriarty : « il était BEAT – la racine, l’âme de la béatitude ». Le roman est écrit à partir de notes et d’impressions compilées lors de ses voyages, de sorte que ce livre constitue, en quelque sorte, sa légende. En juillet 1947, Kerouac fait route vers l’Ouest pour la première fois, c’est le début de nombreux voyages en voiture à travers le pays et jusqu’au Mexique. En 1951, Kerouac tape à la machine en trois semaines et d’un seul jet, la première version de Sur la route sur un rouleau de papier de 36,50 mètres, souhaitant faire de la « prose spontanée », écrivant quasiment sans paragraphes, sans chapitres et presque sans ponctuation. Son tapuscrit rebute les éditeurs, déroutés par le style, effrayés par les risques de censure. De son côté, Cassady écrit des textes autobiographiques et envoie de nombreuses lettres à Kerouac et Ginsberg, dont il a été l’amant.
San Francisco est un tournant dans l’histoire des écrivains beat. La Californie séduit les écrivains beats par son ouverture d’esprit et sa tolérance à l’égard des idées libertaires. En 1954, Kerouac s’installe à San Francisco et Ginsberg demeure dans le quartier de North Beach où il rencontre le poète Kenneth Rexroth. Celui-ci organise des rencontres de poésie et le 5 octobre 1955, a lieu à la Six Gallery de San Francisco une lecture de Ginsberg en présence de Kerouac, Rexroth, Ferlinghetti, Gary Snyder … La lecture de Howl electrise l’assemblée, Ginsberg scandant son poème tel un prophète illuminé, à la manière d’une improvisation jazz. Les échos de cette soirée se répandent, Ferlinghetti décide de publier le texte, qui apparaît vite comme un des titres manifestes de la Beat Generation. La censure fait une belle publicité à Ginsberg. Ferlinghetti est arrêté et subit un procès, il est finalement acquitté. L’influence des Beats s’étend alors à la scène littéraire et artistique californienne donnant naissance à la branche des Beats de l’Ouest (Gary Snyder, Philip Whalen, Michael McClure …) Les Beats quittent l’Ouest pour d’autres horizons (Mexico, Tanger, Paris …) mais laissent leur empreinte : les Beats de l’Ouest constituent le mouvement « La Renaissance de San Francisco », fidèle à l’esprit beat, et toute une constellation d’artistes et d’écrivains se révèle.
En 1957, Burroughs termine à TangerLe festin nu, autre titre phare du mouvement. Le livre se veut radical dans la forme (assemblage de fragments textuels disparates), la déconstruction du texte reflétant le chaos et le désordre mental des personnages. C’est une œuvre de science-fiction parcourue d’images violentes et cauchemardesques. Burroughs y dénonce le danger d’un contrôle sur le langage et les corps.
Enfin, après avoir été longtemps refusé par les éditeurs, Sur la route est publié en 1957. Véritable odyssée moderne que Kerouac souhaite inscrire dans la tradition du roman picaresque et de formation, le roman est un voyage vers la connaissance de soi, une redécouverte de l’Amérique, des grands espaces et la quête d’une nature vierge à préserver. C’est une échappée sur les traces des pionniers, des saisionniers sillonnant le pays, mais aussi des Indiens : « ces gens étaient indubitablement des Indiens […] c’était des Indiens pleins de grandeur et de gravité, la source même de l’espèce humaine qu’ils avaient engendrée. Les migrations sont chinoises mais la terre est chose indienne ». Le succès du livre est immédiat et fait de Kerouac le chef de file du mouvement. Sur la route devient une des œuvres manifestes de la Beat Generation. L’originalité du roman tient aussi en partie dans la façon de raconter crûment les expériences, de parler librement de sexe et de drogue, de ne pas enjoliver la réalité. La jeunesse se reconnaît dans les désirs d’émancipation des personnages, la sexualité sans entrave, le besoin de s’affranchir des carcans imposés par la société. Une génération entière s’identifiera à cette ode à la liberté.
Michaud, Philippe-Alain
Ed. du Centre Pompidou, 2016
A la Bpi, niveau 3, 821(091) BEA
Beat generation : album de l'exposition
Michaud, Philippe-Alain
Ed. du Centre Pompidou, 2016
A la Bpi, niveau 3, 821(091) BEA
Beat generation : une anthologie
Lemaire, Gérard-Georges
Al Dante, 2004
A la Bpi, niveau 3, 821(082) LEM
Sur ma route : ma vie avec Neal Cassady, Jack Kerouac, Allen Ginsberg et les autres...
Cassady, Carolyn
Denoël, 2000
A la Bpi, niveau 3, 821(091) CAS
Sur la route : le rouleau original
Jack Kerouac
Gallimard, 2010
Sur la route a été composé en trois semaines, en 1951, sur un long rouleau de papier télétype, sans ponctuation. Le roman décrit la route avec Dean, mais aussi le jazz, l’alcool, les filles, la drogue, la liberté. Refusé par les éditeurs, le manuscrit est retravaillé par son auteur et publié plusieurs années après. En complément, des explications sur la genèse du texte.
À la Bpi, niveau 3, 821 KERO 4 ON
Sur la route : et autres romans
Kerouac, Jack
Gallimard, 2003
A la Bpi, niveau 3, 821 KERO 2
Poèmes
Ginsberg, Allen
Christian Bourgois éditeur, 2012
A la Bpi, niveau 3, 821 GINS 2
Howl : et autres poèmes
Ginsberg, Allen
Christian Bourgois éditeur, 2005
A la Bpi, niveau 3, 821 GINS 4 HO
Et les hippopotames ont bouilli vifs dans leurs piscines
Burroughs, William ; Kerouac, Jack
Gallimard, 2012
Du 22 juin au 3 octobre 2016, le Centre Pompidou présente une rétrospective inédite consacrée au mouvement littéraire et artistique né à la fin des années 1940 et étendant son influence jusqu’à la fin des années 1960. C’est tout le Centre Pompidou qui se met à l’heure de la Beat Generation à travers une riche programmation d’événements conçue avec la Bpi et l’Ircam, en écho à l’exposition : lecture, concerts, rencontre, cycle de films, colloque, programmation au Studio 13/16, etc.
Une sélection d’émissions radiophoniques consacrées à la Beat Generation, avec notamment des portraits de Jack Kerouac, William S. Burroughs et Allen Ginsberg.
Jacqueline Starer a écrit à plusieurs reprises sur les écrivains de la Beat Generation, sur leur parcours, leurs voyages. Dans cette analyse, présente sur le site des éditions d’écarts, elle propose cette fois de s’attarder sur les femmes qui ont cotoyé ces écrivains et qui pour la plupart ont laissé des écrits. Nombre d’entre elles étaient en effet des poétesses restées longtemps dans l’ombre avant d’être redécouvertes.
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