Sélection

Appartient au dossier : Le partage de l’eau

Les guerres de l’eau auront-elles lieu ?

La répartition inégale de l’eau est source de tensions.

20 % de la population mondiale « consomme » 86 % des ressources en eau de la planète. Un Canadien dispose de 94 000 m3 par an, un Israélien 270 m3/an et un habitant de Malte 80 m3/an ! Et un milliard 500 millions d’hommes n’a pas accès à l’eau potable.

Publié le 29/11/2011 - CC BY-SA 4.0

Sélection de références

couverture Des Fleuves entre conflit et compromis

Des Fleuves entre conflits et compromis : essais d'hydropolitique africaine

Jean-Pierre Raison et Géraud Magrin (dir)
Karthala, 2009

Les cinq grands bassins étudiés appartiennent aux zones soudanienne et sahélienne : eaux rares, pluies faibles, population relativement dense. Les tracés fluviaux vont du mieux arrosé au plus sec (à l’exception du Niger). Les conflits quand la ressource se raréfie, proviennent des différences d’usage (agriculture et production d’électricité, par exemple), des problèmes techniques (décrue et irrigation, modernisation technique ou tradition…), des usagers eux-mêmes (agriculteurs contre éleveurs, pêcheurs…) ou encore entre Etat et local. Les tensions restent modérées.

À la Bpi, niveau 3, 914(6) RAI

couverture Eaux et territoires

Eaux et territoires : tensions, coopérations et géopolitique de l'eau

Frédéric Lasserre, Luc Descroix
Presses de l'Université du Québec, 2011

Qu’elle soit potable, agricole ou destinée à un usage industriel ou de loisir, l’eau est devenue l’objet de vives convoitises et de houleux débats quant aux modalités de son partage et de sa distribution. L’eau sera-t-elle l’enjeu des conflits du 21e siècle ?

À la Bpi, niveau 3, 912 LAS

La gestion de l'eau au Moyen-Orient

La Gestion de l'eau au Moyen-Orient

Mohammed El Battiui
L'Harmattan, 2010

La mauvaise répartition de cette ressource pose un sérieux problème du fait qu’elle est gérée en fonction de stratégies politiques et non en fonction des réalités hydrologiques régionales. Cet ouvrage explique que les tensions autour des bassins et des fleuves au Moyen-Orient n’aboutiront pas à des conflits armés mais à une situation de non-guerre et de non-paix, et propose un modèle coopératif de répartition de cette ressource au Moyen-Orient.

À la Bpi, niveau 3, 914(57) ELB

L'eau dans le monde arabe : menaces, enjeux et conflits

L'Eau dans le monde arabe : menaces, enjeux et conflits

Georges Mutin
Ellipses, 2011

Le Monde Arabe est la région du monde où la disponibilité en eau par habitant est la plus faible. Conflits et concurrences se multiplient pour le partage d’une ressource précieuse – mais parfois gaspillée – entre les différents utilisateurs.
Ils ne feront que s’aviver dans les années à venir. Les discordes entre pays riverains des grands fleuves qui traversent le Monde Arabe, le Nil, le Tigre et l’Euphrate sont de plus en plus difficiles à gérer. En Palestine, avec le contrôle des eaux du Jourdain c’est une hydro-stratégie qui est à l’œuvre. Partout la ville, l’usine, les champs se disputent une eau de plus en plus coûteuse à mobiliser.

À la Bpi, niveau 3, 914(575) MUT

Couverture L'eau en Asie du Sud

L'Eau en Asie du Sud : confrontation ou coopération ?

Alain Lamballe
L'Harmattan, 2009

L’Asie du Sud bénéficie d’un gigantesque château d’eau constitué par le plateau tibétain et la chaîne himalayenne et d’un autre plus modeste au Deccan. Mais la répartition des ressources hydrauliques est très inégale. L’accroissement démographique, l’urbanisation, le développement de l’irrigation et l’industrialisation engendrent des besoins en eau de plus en plus grands. Parce qu’elle est surabondante ou rare et parfois polluée, l’eau tue plus que les accidents, les insurrections et les guerres. En Inde comme au Pakistan, les gouvernements ont bien du mal à apaiser de vives tensions entre les provinces et au sein de celles-ci. A ces différends internes s’ajoutent des litiges internationaux car les grands fleuves Indus, Gange, Brahmapoutre et leurs affluents traversent plusieurs pays. Des accords bilatéraux ont été conclus par l’Inde avec ses voisins, le Pakistan et le Bangladesh, pays aval, le Népal et le Bhoutan, pays amont, mais ils sont parfois remis en question. Une approche régionale s’impose, incluant la Chine d’où sont originaires l’Indus et le Brahmapoutre et des affluents du Gange.

À la Bpi, niveau 3, 914(5) LAM

couverture L'eau, source de menaces

L'Eau, source de menaces ?

Barah Mikaïl
IRIS : ; Dalloz, 2008

L’auteur analyse d’un point de vue géographique, politique et juridique, les affrontements du 20e siècle pour l’accaparement et le contrôle de l’eau et s’interroge sur les solutions que la communauté internationale devra apporter pour préserver cette ressource vitale au 21e siècle. Les tensions se concentrent autour des ressources des grands fleuves transfrontaliers (Nil, Mékong, Jourdain, Colorado…) entre les pays « en aval » et « en amont » qui se partagent le « bassin versant » et se manifestent par des retenues d’eau, des barrages qui réduisent considérablement le débit du fleuve, de l’irrigation non maîtrisée, des nappes phréatiques pompées… Les exemples abondent : tension entre Turquie, Syrie et Irak à propos du partage des eaux de l’Euphrate, ou entre le Mexique et les Etats-Unis pour les eaux du Colorado et du Rio Grande.

À la Bpi, niveau 3, 912.68 MIK

l'espace hydraulique sud-africain

L'Espace hydraulique sud-africain : le partage des eaux

David Blanchon
Karthala, 2009

Depuis les débuts de la conquête coloniale jusqu’à la fin de l’apartheid, la partition de l’espace sud-africain s’est doublée d’un partage inégal des eaux. Tout comme les terres les plus fertiles et les ressources minières, les ressources hydrauliques sud-africaines, indispensables au développement dans un pays marqué par l’aridité, ont été l’objet d’une conquête par les colons blancs. Ce livre retrace l’histoire de cette appropriation, à travers l’exemple des deux principaux cours d’eau, l’Orange et son affluent le Vaal. Il montre comment un vaste système de manipulation des cours d’eau a été construit autour de grands transferts d’eau, pour les faire passer de leur direction  » naturelle « , vers l’océan, à leur direction  » anthropique  » actuelle, vers l’argent et le pouvoir.De cette conquête, les cours d’eau sud-africains, barrés par des centaines de barrages, parfois gigantesques, endigués, transférés et pollués, ne sont pas sortis indemnes. Il est devenu difficile de distinguer dans les cours d’eau sud-africains les dynamiques naturelles des modifications voulues par l’homme, souvent du fait des interactions complexes entre les grands barrages et les aménagements locaux…

À la Bpi, niveau 3, 914(68) BLA

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