Les scientifiques étudient les différentes formes de dialogues qui existent dans les écosystèmes végétaux. Ils emploient le terme de symbiose pour désigner l’ensemble des interactions entre les micro-organismes, les bactéries et les champignons. Francis Martin, directeur de recherche à l’INRA, définit la symbiose comme « une association physique, durable entre deux organismes d’espèces différentes et qui est bénéfique à chacun d’eux ».
Trois grands groupes de champignons assurent le renouvellement de la forêt : les champignons symbiotiques, les champignons décomposeurs et les champignons pathogènes. Ils explorent les anfractuosités du sol pour y absorber le phosphate, l’azote et les micro-éléments indispensables à leur croissance. Ils créent des interactions symbiotiques avec les arbres et les plantes en s’appuyant sur le réseau mycélien. Ces filaments microscopiques sont capables de s’immiscer entre les cellules de la plante pour constituer l’interface symbiotique. « Pour un mètre de racine, il y a plus de 1 000 mètres de réseau mycélien », termine Francis Martin.
Rencontre organisée dans le cadre du cycle « L’intelligence des plantes »
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