Le chercheur Jack Schultz est le premier à affirmer que les peupliers parlent, en 1983 dans la revue Sciences. Cette formulation provocante crée la surprise mais suscite de l’intérêt pour les surprenants comportements des plantes. Depuis, de nombreuses publications sont parues qui font état de ces qualités communicantes, rédigées par des botanistes, des scientifiques et même des linguistes.
Sélection de références
Sous la forêt : pour survivre il faut des alliés
Francis Martin
Humensciences, 2019
Francis Martin, chercheur à l’Institut national de la recherche agronomique (INRA) de Nancy, nous ouvre les portes d’un monde invisible, celui des arbres et de leurs alliés. L’arbre communique et collabore avec de nombreux organismes vivants, dont les champignons. Sur un principe gagnant-gagnant, ces partenaires échangent des informations nécessaires à leur survie et dessinent un gigantesque réseau souterrain.
À la Bpi, niveau 2, 588.1 MAR
L'Intelligence des plantes
Stefano Mancuso et Alessandra Viola
Albin Michel, 2018
Stefano Mancuso est persuadé que les capacités des plantes sont sous-estimées. Elles parviennent à résoudre les problèmes qu’elles rencontrent, elles communiquent entre elles et s’entraident. Ce comportement s’apparente à une forme d’intelligence et l’homme a beaucoup à apprendre d’elles. Par provocation et pour faire avancer l’étude des plantes, il n’hésite pas à parler d’« intelligence des plantes ». Il a fondé un laboratoire de neurologie biologique. Cet ouvrage est un manifeste écologique, étayé par des données scientifiques solides, qui nous invite à apprendre des plantes pour l’avenir et la survie de l’humanité.
À la Bpi, niveau 2, 582 MAN
L'Intelligence des plantes : les découvertes qui révolutionnent notre compréhension du monde végétal
Fleur Daugey
Ulmer, 2018
Fleur Daugey est convaincue que les plantes sont sensibles. À l’aide d’exemples de comportement végétaux mis en évidence par des expériences scientifiques, elle démontre que les plantes possèdent l’équivalent de nos sens et qu’elles sont capables de communiquer.
À la Bpi, niveau 2, 582 DAU
Le Langage secret des plantes
Jean-Pierre Jost, Yan-Chim Jost-Tse
Cabédita, 2017
Sans cerveau ni neurones, les plantes parviennent néanmoins à communiquer entre elles, et mêmes avec les animaux pollinisateurs ou ravageurs. Les auteurs, scientifiques tous deux, recensent et décrivent les différents modes de communication des plantes : couleurs, formes, senteurs, phéromones, substances chimiques, signaux électriques…
À la Bpi, niveau 2, 582 JOS
À quoi pensent les plantes ?
Jacques Tassin
Odile Jacob, 2016
Jacques Tassin est chercheur en écologie végétale au Cirad (Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement). Dans cet ouvrage, il explore les différences entre les plantes et les autres êtres vivants, la conception des plantes dans l’histoire, puis relate les progrès de la biologie végétale qui apportent une nouvelle image de la vie végétale. Les plantes perçoivent leur environnement, communiquent, s’adaptent à des situations.
À la Bpi, niveau 2, 582 TAS
La Vie sociale des plantes : les extraordinaires capacités communautaires de la nature
Jean-Marie Pelt
Marabout, 1984
Jean-Marie Pelt était professeur de biologie végétale et de pharmacognosie, et il nous présente ici les plantes sous un jour méconnu. Elles auraient une vie sociale. L’auteur n’hésite pas à faire des comparaisons audacieuses avec l’humanité pour décrire le comportement en société des plantes. Avec cet ouvrage, Jean-Marie Pelt entendait faire comprendre et sentir l’harmonie du monde vivant.
À la Bpi, niveau 2, 582 PEL
Les plantes sont connues pour produire une très grande diversité de molécules chimiques qui leur sont spécifiques. Geneviève Chiapusio, maître de conférences au Centre alpin de recherche sur les réseaux trophiques des écosystèmes limniques (CARRTEL) de l’Université Savoie-Mont-Blanc et au laboratoire Chrono-environnement de l’Université de Franche-Comté, explique les processus de communication chimique et les détaille.
Parler de communication et d’interactions végétales, de langage des plantes ou de production de sens par les plantes n’est pas métaphorique. Marie-Anne Paveau, professeure en sciences du langage, donne les arguments qui justifient d’évoquer un véritable langage des plantes. Elle cherche à intégrer le langage des plantes dans le travail de la linguistique et à rendre les sciences du langage accueillantes aux discours d’autres êtres que les humains.
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